La vie fraternelle, liturgique et missionnaire est guidée par un coutumier, qui est le recueil de l'ensemble des coutumes adoptées par la Fraternité. Les membres essayent autant que possible de s'y conformer, les tertiaires sont invités à s'en inspirer.
Les points importants :
Réception dans la Fraternité :
- Les candidats devront être de bonne moralité.
- Pour la réception, les candidats doivent prêter le serment anti-moderniste.
Liturgie :
- La forme extraordinaire du rite romain (le rite traditionnel) est la forme habituelle de nos célébrations.
- Là où c'est pastoralement utile, les prières peuvent être traduites dans la langue du peuple.
- Les messes sont préférablement célébrées le matin ou en journée ; les messes du soir sont néanmoins possibles là où c'est utile, mais jamais après 20 heures.
- Le jeûne eucharistique à trois heures pour la nourriture solide et les boissons alcoolisées, et à une heure pour les boissons non alcoolisées, sauf l'eau. La pratique ancienne du jeûne depuis minuit est vivement encouragée.
- Les femmes sont invitées à se couvrir la tête (idéalement d'une mantille), et là où cela est possible sans inconvénient elles peuvent être séparées des hommes.
Mission(s) :
- Chacun veillera à oeuvrer à la Mission, selon ses propres charismes et aptitudes.
- On se souviendra continuellement du but de la Mission, qui est de sauver les âmes.
- La première oeuvre de Mission est d'annoncer le Christ par son attitude et par ses paroles.
- Amener les personnes à une vie de foi et d'Église (sacrements, etc.) est une oeuvre primordiale.
- On pourra former utilement des groupes d'approfondissement et d'éveil de la foi (catéchèse), aussi bien pour ceux qui semblent loin de l'Eglise, mais aussi comme catéchèse de persévérance (formation continue) pour les pratiquants occasionnels et réguliers.
- Pour exercer la Mission, on pourra aller à la rencontre des personnes dans leurs lieux de vie sociale et personnelle. A priori, aucun lieu ne serait à déconseiller. Si certaines destinations permettent le travail d'un missionnaire seul, on se souviendra de la pratique meilleure d'y aller à deux, et certainement dans des lieux de la société qui sont sujets à une certaine dépravation.